Hier soir, 24 août, notre président Jacques Chirac nous a informé de sa décision d'envoyer finalement 1600 hommes de plus au Liban, pour compléter l'effectif de 400 déjà sur place.
Son revirement de position et le temps qui s'est écoulé depuis l'annonce du maigre contingent initaliement prévu, sont alors expliqués par les fermes engagements, qu'il a entre-temps pris soin de collecter, des différentes parties en présence relatifs d'une part à la sécurité dont pourront jouir les soldats de la FINUL, d'autre part, par la certitude que la FINUL possèdera bien les moyens de sa mission, tels qu'ils ont été inscrits dans la résolution de l'ONU.
Ok. Que peut-dire contre celà, n'est-ce pas ? La France aurait fait preuve de prudence, de bon sens, de discernement, de recul avant l'action à laquelle elle n'aurait jamais eu l'intention de se soustraire.
Hélas, quelques questions se posent quand même :
- Si besoin de sécurité il y avait à ce point, voudrait-ce dire que les 400 premiers soldats, eux, n'en avaient nul besoin ?
- Pourquoi, ce raisonnement aussi limpide tel qu'exprimé hier soir, n'a pas tout simplement été tenu, du moins, communiqué immédiatement ? Nous aurions pas alors éviter de donner l'image d'une nation qui fanfaronne dans les hémicycles et à la télé, mais qui se défile une fois le moment de passer à l'action...
Cette décision prise, notre président se déclare prêt à conserver le commandement des armées sur place. Je ne sais pas, au vu de cet épisode caractéristique d'une grande facilité d'hésitation au moment d'agir, si ce serait une bonne chose.
Les commentaires récents