C'est l'époque des bonnes ou grandes résolutions me semble-t-il, alors, je dépoussière ce pauvre blog, qui a souffert de l'immixtion de Twitter et autres réseaux plus ou moins sociaux, dans mes rares moments de disponibilité à écrire.
Je vous souhaite tout d'abord une très bonne année 2012, à vous qui êtes tombés ici.
Cette année 2012 nous promet d'ores et déjà d'être riche en épisodes, échéances, rebondissements démocratiques et républicains. Echéances électorales, nationales, extra-nationales, internationales, l'année va être riche, espérons qu'elle le soit dans le bon sens ! Rien n'est jamais gagné et la folie des irresponsables institutions spéculatrices financières nous le démontre chaque jour maintenant depuis 2008.
A ce propos, j'adresse mes pensées au peuple hongrois qui, en plein cœur de l'Europe, vient de tomber sous le joug d'un pouvoir très à droite, qui publie des lois liberticides, nomme ses amis aux postes importants sur des périodes plus que décennales, referme ses frontières, 'musèle' la seule radio d'opposition, bref, nous nous renvoie à de sombres souvenirs... Courage ! peuple hongrois, nous ne t'abandonnerons pas.
Heureusement, la politique change, les représentants des partis traditionnels s'essouflent parfois, se figent dans des postures d'autres temps, comme l'UMP en France qui n'en pleut plus de ne plus vouloir de son président mais ne peut pas se résoudre à lui demander clairement de ne pas se représenter... mais de l'autre côté, il y a cette superbe aventures de la primaire citoyenne en 2001, si magnifiquement lancée, organisée, réussie par un Parti Socialiste dotn beaucoup prédisaient la mort rapide après les élections européennes, n'est-ce pas Messieurs BHL, Zemmour et autres personnages aussi clairvoyants que bien intentionnés ?
Alors 2012, l'année de la loose ? du blues ? Ou l'année des douze coups de midi, des douze hommes en colère contre toutes les injustices, l'année des douze travaux d'une France et d'une Europe, d'un monde libre, devenus herculéens, face à tous les dangers et tous ces prédateurs qui veulent nous dévorer tout crus . . . et ont déjà copieusement commencé leur déjeuner depuis pas mal de temps... Ne les laissons pas nous abattre, nous réduire à un état de victimes aveugles résignées et complices de notre propre déchéance plannifiée. Non à la devise mortifère de ces pouvoirs qui nous oppriment doucereusement chaque jour davantage : « Panem et circenses », pour émousser sans relâche notre esprit critique, nous éloigner peu à peu de tout sentiment de justice, nous désintéresser de la Vie de la Cité grâce à l'autre message décliné à longueur de temps « Tous pourrris »...
Proposons plutôt une année 2012 comme les douze pieds d'un alexandrin, les douze mois de l'année, le douzième Dan d'un judoka parvenu au sommet de son art, les douze tribus d'Israël, les 12 coups de minuit . . . bref, tout ce que le nombre 12 peut recéler d'espérance, de joie, de positif.
Et puis, que 2012 soit l'année de La Douze, ce mignon village de 1000 habitants de mon Périgord natal, qui va faire, je l'espère, la fête toute l'année :)
Commentaires