Il s'est écoulé 3 mois depuis mon dernier posting. Enthousiaste Ségolèniste (je préfère Ségolèniste à Ségoliste, que je ne trouve pas très joli...), je m'étais inscrit au PS au printemps 2006, via cet Internet qui nous bouge la vie. Belle aventure, rencontre avec l'univers militant, les réunions de section, les comités de campagne et surtout, les marchés, le dimanche matin, pour discuter avec les Drancéens, de tous les sexes, de tous les ages, de toutes les couleurs, de peau comme de politique, l'immense plupart du temps, ouverts, intelligents du coeur, prêts à offrir un peu de leur temps de repos dominical pour se soucier de Politique, celle qui a un grand P, celle de la Cité, qu'elle soit nationale, locale ou mondiale, celle qui les concerne et nous concerne tous, celle qui, à mon avis, rend addict le militant qui s'engage vraiment.
A Drancy, nous avons ouvert 2 blogs, à l'occasion des présidentielles et des législatives, histoire de démarrer une présence drancéo-socialiste sur le Web, cela a donné www.drancydavenir.net et www.expressionsocialiste.net. Ces 2 blogs vont constituer, sitôt l'assemblée nationale renouvelée, les avant-postes de notre campagne pour les municipales. Jean-Christophe Lagarde, méfie-toi ! (C'est notre député-maire ex-UDF libéré, que nous espérons bien les 10 et 17 juin 2007, commencer par alléger de son fardeau de député, puis l'année prochaine, rendre complètement à sa famille.)
Mais, venons-en au sujet du moment, qu'illustre le titre de ce posting : Nicolas Sarkozy est le président de notre république...
Je n'y avais jamais cru. Grave erreur de pronostic. Maintenant, nous l'avons, je l'ai, le président jogger, avec ses potes que j'espérais pouvoir rayer de ma mémoire grâce à Ségolène. François Fillon, Michèle Alliot-Marie, Roselyne Bachelot, et le pire de tout, le pire de tous, celui dont le regard me rappelle à chaque fois que je le croise, à travers les petits écrans du monde, combien l'être humain peut en mépriser beaucoup d'autres : j'ai nommé, Alain Juppé, ou le Mépris fait homme politique. Alain Juppé, pour moi, c'est un peu le Laurent Fabius de la droite, le seul que j'ai vu jusqu'à présent acheter des mots-clés sur Google pour avoir des liens commerciaux vers son blog : la preuve en photo :
Faut-il en rire ou en pleurer : à chacun de juger. En tous cas, on avait échappé à Laurent Fabius, grâce à Ségolène, on récupère Alain Juppé, que l'on avait pourtant confié à nos amis Bordelais pour qu'ils le gardent au frais, pour qu'ils l'occupent, lui fassent oublier son destin politique national raté... Et bien non, le revoilà, notre punition nationale, garant de surcroît de notre écologie. Quelle misère, quelle misère ! Si notre Green Witch préférée, Dominique Voynet, était morte, elle s'en retournerait dans sa tombe de bois vert...
Nicolas, ce n'est pas sérieux, tout cela.
Tu es président maintenant. Essaie de t'y faire, nous, nous allons bien être obligés, de nous y faire... Arrête de frimer comme un gamin qui aurait dragué et séduit la plus jolie fille de la cour de récré. La France a cédé à tes charmes, mais la France ne se laisse pas amuser longtemps. Tu dois être à la hauteur, tu as 5 ans, normalement, sauf si d'ici le 17 juin, la France se réveille et t'envoie une chambre rose à l'assemblée, aussi nationale que toi. Improbable... Nicolas, tu as donc 5 ans. Ne me fais pas regretter de ne t'avoir placé, certes, après Ségolène, tu ne m'en voudras pas... dans mon classement pour les présidentielles, mais avant tous les autres, à commencer par François Bayrou, que je surnomme personnellement « Olitec » depuis qu'il a renommé l'UDF en Modem....
Prends le destin de la France en main.
Sois en digne, à l'intérieur où tu devrais commencer par t'excuser, toi qui déteste cela, de m'avoir traité de racaille, moi qui vis dans ce département vivant qu'est la Seine Saint Denis, ce 93 qui t'interpelle et te déstabilise, d'avoir traité de racaille mes enfants, mes voisins, mes amis, les voisins de mes amis...
Sois en digne, à l'extérieur, où nos frères humains ne vivent pas toujours aussi bien qu'à Neuilly mais se battent parfois pour accéder à la liberté, la laïcité, la démocratie. Nos amis turcs sont de ceux-là, qui ne comprendraient pas comme je ne comprendrais pas qu'ils soient exclus de notre démocratie européenne, eux qui nous choisissent plutôt que leurs voisins bien fanatisés...
Bon, et bien il y a encore du pain sur la planche... Notre belle devise, « Liberté, égalité, fraternité » a encore bien besoin de notre vigilance.
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