Les médecins libéraux sont en guerre ouverte avec la loi Touraine. Pourquoi ? Pour défendre leurs intérêts ? Pour gagner plus d'argent sur notre dos de patients ? Non, pas du tout, la loi Touraine ne causera aucun mal au portefeuille de nos médecins. Ce qui sera loin d'être le cas pour le notre, entre autres.
En quelques mots, pour avoir une idée du pourquoi de la lutte ouverte des médecins libéraux (entre autres) contre la Loi Touraine :
La Loi Touraine est présentée par le Syndicat des Médecins Libéraux, comme un véritable cheval de Troie aux conséquences sociétales profondes, pour notre système de santé.
Au delà des paillettes de la "gratuité", la mise en place du Tiers payant généralisé illustre en fait le désengagement de plus en plus rapide de la sécu. et la merchandisation complète du soin via les grands systèmes de complémentaires, lesquels, ne l'oublions pas, sont d'abord là pour faire de l'argent sur notre dos.
Quelques illustrations de ce qui nous attend, selon les médecins libéraux :
Etc. etc.
Les médecins libéraux ont des idées alternatives à proposer, pour simplifier l'organisation sanitaire.
Le KDB du 13 novembre 2015 sera vraiment intéressant : Eric Henry, Président en exercice du SML et Marc Sylvestre, ancien Vice-Président du même SML, seront reçus au fameux KDB (Kremlin des Blogs) de l'ami et blogueur Maîtres des lieux, Nicolas Jégou. L'occasion pour les blogueurs de les écouter, de comprendre leur position et de débattre, dans la plus pure tradition des KDB, à savoir, zéro langue de bois, discussions franches et ouvertes, l'objectif étant l'aller au fond des problématiques et des positions des uns et des autres, pas de traquer la petite phrase ou le scoop, que nous laissons bien volontiers à nos 'amis' des médias traditionnels.
La suite de cette rencontre sera reportée, largement commentée, débattue, sur les blogs des membres des LeftBlogs, dont je fais moi-même d'ailleurs partie.
Le 7 septembre 2015, avait lieu, à l'initiative de Dominique Strauss-Kahn, une rencontre off entre lui-même et une vingtaine de blogueurs de gauche, membres des LeftBlogs, organisée de main de maître par l'animateur de ce groupe sympathique et informel, à La Comète, Kremlin-Bicêtre, brasserie étant le lieu des KDB (Kremlins des Blogs), rencontre informelle régulière des LeftBlogueurs.
Les conditions relatives à cette rencontre furent qu'elle ne soit pas ébruitée avant, ni pendant, qu'aucune photo ne soit, sinon prise, du moins publiée et qu'ensuite, les billets de blog et autres tweets et post facebook ne fassent pas (trop) état du contenu réel des échanges.
C'est ce qui se passa en amont du 7 septembre 20 heures, et la rencontre se fit.
Les conditions réunies, les conditions acceptées par les participants, l'échange put être complètement libre et fut donc réellement intéressant. Pas de langue de bois, des échanges ouverts sur tous les sujets souhaités par les blogueurs. Une bien belle soirée donc.
L'après fut assez drôle et symptomatique de ce que la presse est majoritairement devenue, depuis qu'elle a vendu son âme au tout-spectacle, à l'instantané, aux formules choc, à même (selon elle) de générer de une audience après laquelle elle court toujours plus en ne la rattrapant que de moins en moins. Danger que j'évoquais une première fois en 2006, sur mon blog du Monde de l'époque, dans le billet : « Téléchargement, CPE et grippe aviaire : la farandole amnésique ».
La nature ayant horreur du vide, les blogs, le peuple, se sont engouffrés dans le trou devenu béant de l'information, de l'analyse, pour livrer du contenu, pour échanger en direct, pour se challenger les uns les autres, pour se chamailler, s'insulter copieusement (aussi, mais cela permet souvent de laisser passer sa colère).
Et c'est donc tout naturellement, somme toute, que DSK a choisi le monde des blogs, pour venir sentir le vent, pour échanger librement avec des personnes dotées de la faculté de réfléchir, d'écrire, de respecter un engagement.
Donc, l'après fut drôle, disais-je. Comme convenu, pas de fuite sur l'important, le fond des conversations, les blogueurs publièrent quelques billets, courts, et les répercutèrent sur les réseaux sociaux.
La presse resta muette une bonne semaine. Tétanisée ? Ne sachant comment prendre cela ? Nous nous amusâmes de cette absence totale de réaction, que nous avions grosso modo prévue.
C'est donc une semaine plus tard, que les médias se réveillèrent, piochèrent dans les billets, appelèrent les participants de la fameuse rencontre, pour en savoir plus, pour avoir des photos, des vidéos, des petites phrases. Peine à peu près perdue, les pigistes durent coudre des bribes d'infos reprises de ci, de là, pour reconstruire ce qu'ils pensaient qu'il se soit dit... et qui, donc, logiquement, était tout sauf la réalité.
Pour clore l'épisode dans la joie et la bonne humeur, ce fut Romain Blachier, strauss-kahnien lyonnais émérite, (qui était invité à la rencontre, bien que plus membre des LeftBlogs), qui fut envoyé au Grand Journal, pour « répondre » aux questions de cette émission « phare » de Canal+, ...en ne disant rien. C'est ici que cela se passe (après 43 secondes de pub quand même... on n'est pas chez les blogueurs).
La suite, à suivre. Sur les blogs.
30 ans. Le monde avait fait semblant de se calmer un peu sur le théâtre de la violence, moins de guerres, moins de tensions à notre périphérie immédiate, moins d’inégalités dans nos pays occidentaux. Après avoir gravé dans la constitution puis la Loi, dans à peu près toutes se composantes, notre devise « Liberté, Égalité, Fraternité », nous nous sommes assoupis. Libération de la femme, laquelle en avait bien besoin, droit à l’avortement, planning familial, etc. puis le dernier combat avec l’abolition de la peine de mort, ensuite, nous nous sommes endormis, repus de victoires et de nos libertés conquises. Endormissement criminel.
C’est en même temps que l’Homme a choisi d’accélérer brutalement sa mutation par la science et la technologie, enflant alors peu à peu ses champs de perception et d’action, jouant à la grenouille qui voulait ressembler à un bœuf, à la limité de l’implosion
Accélération du temps, amplification de l'homme, l’humanité a accru ses sens, ses moyens d'action. L'homme a ainsi quasiment stoppé son processus d'évolution naturelle par la mutation au profit d'une mutation technologique fulgurante et continue. Où cela le conduit-il ? Doit-il finir comme la grenouille ? Est-il suffisamment mis en garde par ses prédécesseurs, tels Prométhée, ou encore Icare, qui ont voulu eux aussi approcher de près les Dieux ?
Une kaléidoscopisation extrême des perceptions, menant à une dispersion totale de l'attention. Dès lors, la voie est libre pour la futilité de la vie. De la multiplication et de la permanence des sollicitations, pulsions, à l’encouragement à la satisfaction immédiate et primaire des désirs factices, la faculté de penser se perd, l’aliénation, l’aveuglement gagne du terrain, la liberté se meurt.
C’est le temps du zapping permanent, de la dilution de l'action, dans le même temps, un sentiment d'impuissance face à un monde perçu de plus en plus vaste et de plus en plus complexe progresse. La vie s’accélère, s’emballe, l’homme est bougé dans tous les sens, il ne doit plus s’arrêter, hyperactif, son esprit se renferme, se sépare, c’est l’étirement, la fragmentation, la rupture des liens de chair et de sang, avec sa famille, ses voisins, ses semblables.
Alors, la tentation guette, du repli. Repli sur soi, sur sa famille, réduite de plus en plus fréquemment à ses enfants, repli sur un groupe, tribalisation des rapports, protection contre l'extérieur, une tendance à la méfiance, à la diabolisation de l'étranger sous toutes ses formes se construit peu à peu.
pourtant, l’Homme debout, peut élever son regard, au-dessus de la cohue, et percevoir malgré l’agitation brownienne qui l’entoure, que tout n’est pas négatif.
Au fil du temps, l’Homme a également gagné en puissance positive. Le monde se structure.
Entre danger, tentation et espoir, peut naître une attente, une recherche, une Volonté.
Cette attente peut être multiforme. Faire profiter le plus grand nombre du progrès, participer à répandre la paix, construire un meilleur avenir pour ses propres enfants, mais aussi, apprendre à se connaître soi-même, dans l’espoir de s’améliorer, chercher au-delà de soi-même ce qui réunit les Hommes, où va l’Humanité ?
Au-delà des dogmes, qu’ils soient religieux, philosophiques, scientifiques, y-a-t-il un quelconque « Architecte » de tout cela ? Vouloir agir, mais en ayant conscience que l’action isolée d’un seul ou d’un petit groupe, n’est que vanité. Que faire ?
Quel est ce monde qui se replie peu à peu et dans lequel nous nous réveillons chaque matin ? Qu’est-ce que cette communautarisation, dont il semble souffrir de plus en plus ?
Dans nos états occidentaux, la communautarisation se forge lorsque les états, que ce soit par conséquence directe et souhaitée de leurs principes constructeurs comme dans certains pays du monde anglo-saxon, l'Angleterre par exemple, ou par abandon progressive de l'idée républicaine, comme c'est le cas en France depuis quelques années, ignorent ou rejettent la différence de chacun. Ils ne font pas ou plus l'effort d'en apprécier, d'en intégrer ce qui en fait la richesse, ni d'en nettoyer, par l'information, l'éducation, le respect de la loi, ce qui le nécessite. Dès lors, les états ne maîtrisent plus les différences, les différents chacun peuvent alors se regrouper selon qu'ils seront forts ou nombreux, ils construisent ou reconstruisent leur mode de vie, leur culture, leurs us et coutumes, leurs propres règles, à côté de la république, en dehors de la république.
Ils en respectent peut-être les lois, les codes, et les coutumes les plus visibles, mais sans adhésion, sans envie, jusqu’à être niés comme ils l'ont été eux-mêmes par le pays qui les accueille. Forte est alors la tentation de nier aussi l'Etat qui les a niés. Alors parfois, et de plus en plus souvent, ils rejetteront, combattront, nieront, conspueront les lois, les règles, les valeurs, les fondements de la république, lorsque ces derniers entreront en contradiction avec leur propre vision du monde, tentant d'imposer les leurs, au nom de leur différence.
Les conséquences, sont à mon sens, doubles et graves. Je les illustrerai par deux citations :
Au sein de notre monde occidental, les valeurs particulières de notre République de France imposent l'idée de l'Homme, l'individu comme entité unique de base à la construction républicaine, la liberté de l'Homme, comme nécessité pour cette construction, l'égalité de tous, entre tous et devant la république, l'état. Cette liberté, cette égalité, l'Homme comme pierre de base à la construction induit directement la négation absolue et définitive de toute forme de séparation, ségrégation, différenciation négative ou positive de quelque groupe que ce soit, qui aurait la tentation ou la volonté de s'interposer entre les Hommes, entre les Hommes et leur République, de séparer un quelconque faux bon grain d'une ivraie subjective et tendancieuse devant la république, l'état.
De ces deux fondements de notre monde que sont la Liberté et l’Égalité, peut alors naître, la Fraternité, la devise ternaire, qui recrée l'Unité, l'Universalité de l'être, de la Vie, de l'Univers.
Venant de jeter un coup d’œil sur mon « mur » facebook et après avoir supprimé, d'un geste et d'un zeste d'énervement, une bonne dizaine de posts matinaux de personnages politiques à base de photos de telle ou telle commission, tel pose de première pierre de la crèche « les heureux bébés de Trifouillis les canards sur Oise » ou encore, telle prise de parole à base de jargon savamment incompréhensible au conseil départemental du département X, je me dis que facebook est un excellent révélateur des us et coutumes de nos chers politiques.
D'après à peu près tout le monde, le peuple n'en finit pas de se désintéresser de la politique et de ces gens politiques là, est-ce si étrange ? Le peuple est largement abstentionniste ? Est-ce si bizarre ? Une certaine partie de ceux qui continuent d'aller voter, malgré tout, donnent leur voix à l'extrême de la droite ? Est-ce si surprenant ? Face à un microcosme politique aussi méprisant, aussi aveuglé, le raisonnement par l'absurde, peut conduire à aller voter pour l'absurde.
J'en reviens à mes propres réflexions de l'été dernier, intitulées « Du lard de la politique, SOS pour recommencer à faire de la politique » et me dis que rien n'a vraiment évolué depuis.
Et pour demeurer à peu près sain d'esprit malgré mon (relatif) engagement politique, j'ai choisi, depuis quelques années, de me constituer mon propre bouquet politique :
Allez, il est 13 heures, je vais retourner sur facebook nettoyer un peu mon mur avant de reprendre le travail.
UMP en décrépitude par la double action d’une trop forte droitisation puis du jeu mortifère des égos, PS tiraillé entre sa droite libérale-socialiste encore trop timorée et sa gauche qui rêve toujours à un état centralisateur providence, extrêmes qui volent les mots de la république pour mieux capter les souffrances et attiser les rancœurs, le paysage politique français est bien mal en point en 2014.
En dehors de l’extrême droite, (je ne parlerai pas de l’extrême gauche, qui finit par rejoindre peu à peu la première et se confondre avec), seul, le centre droit réussit par ces temps qui courent à tirer son épingle du jeu, mais c'est en grande partie, hélas pour lui, en profitant seulement de l’abandon par l’UMP de son aile gauche et du message brouillé envoyé par le PS.
Le peuple ne supporte plus ses politiques, les militants encartés « de terrain » se retrouvent de moins en moins dans leurs appareils, la mode est à l’indignation permanente, lancée par feu Stéphane Hessel qui crut un peu trop vite avoir trouvé là la recette miracle pour faire renaître (mais a-t-il jamais disparu ?) l’esprit de résistance qui honora les combattants de la liberté lors de la dernière guerre.
Or, la solution est ailleurs, là, devant nous, à nos pieds. La France, pays démocratique et pour ne parler que d’elle, a organisé le débat et l’action politiques au travers de partis politiques, lesquels devraient rassembler tout ce qui compte de citoyens engagés sur des idéaux et à même de vouloir les faire progresser. Cela a fonctionné pendant des décennies, cela ne marche plus. Pourquoi ? Pourquoi les citoyens engagés ne se retrouvent plus dans ce type d’organisation et préfèrent à l’action réfléchie, de profondeur et continue, les mouvements spontanés, éphémères et râleurs ?
Les partis ont été pris en main, année après année, congrès après congrès, élection après élection, par une « élite » de militants intronisés comme tels par leurs ainés aux manettes de leur organisation, se répartissant dès lors les fonctions de direction des partis à tous les niveaux, se partageant les têtes de liste aux municipales, les candidatures aux législatives et autres élections territoriales, à l’occasion des différents scrutins qui rythment la vie démocratique et républicaine.
Le reste de la plèbe militante ne sert plus, dès lors, qu’à :
Et en période de campagne électorale, grand moment de la vie militante, à :
Moi je le dis, tout ceci n’est pas terriblement sexy et je comprends que la citoyenne engagée, le citoyen engagé (oui en politique, il faut toujours citer les 2 sexes, pour ne pas vexer ces pauvres humains fragiles qui votent) ne se battent plus pour prendre une carte dans un parti quelconque et se tournent vers d’autres formes d’action… Un peu comme tous ces gens qui montent une petite ONG dans leur coin pour faire mieux que l’ONU, l’UNESCO et autres organisations rodées qui font du bien à la planète…
Moi je le dis, (je répète les « Moi je le dis… » parce que cela n’a pas mal marché avec François Hollande lorsqu’il en a asséné 15 d’un coup au pauvre Nicolas Sarkozy qui en est resté KO lors du débat du 2 mai 2012). On appelle cela une anaphore, (de la contraction de analphabète et amphore, non ?). Bref, Moi je le dis, c’est à nous, citoyens engagés et chaque citoyen est engagé, au fond de lui, militants de nos partis ou pas, de remettre la politique sur un terrain propre, nettoyé de ces dérives fatales que sont, par exemple : (je n’ambitionne pas d’être exhaustif, ce me serait bien impossible)
Voilà exposées les quelques dérives dangereuses que je perçois comme ayant pu être une bonne source de désaffection, comme les médias disent, du peuple pour son sous-ensemble politique, dont il ressort globalement que s’occuper de soi et de ses proches en priorité semble être la principale caractéristique visible, alors que cette dernière n’est que l’apanage de quelques leaders largement auto-proclamés.
Ce n’est, selon moi, qu’en luttant avec force contre ces phénomènes et en les supprimant, qu’il sera possible de redonner un sens à l’action politique pour chacune et chacun.
En dehors des extrêmes bien sûr dont je ne souhaite qu’une seule chose à leur sujet, c’est de les voir s’étioler jusqu’à devenir insignifiants, hors de toute dangerosité pour la démocratie, au sein de chaque parti et en dehors des partis, dans la sphère citoyenne, nous devons agir pour remodeler nos organisations et les rendre à la fois le plus imperméables possibles à ces dérives précédemment décrites et le plus perméables possible aux bonnes volontés désintéressées, seules à même de proposer un projet de société qui aille de l’avant et fasse progresser l’humanité, que ce soit au niveau de la ville, du département, de la région, du pays, du continent, de la planète.
La liberté d'expression, droit fondamental de toute démocratie bien dans sa peau, est cependant bien trop souvent muselée, réprimée, dès lors que la démocratie devient locale.
En effet, prendre la parole pour critiquer la gestion de la ville par l'équipe au pouvoir peut très facilement se retourner contre vous : appartement en HLM, place en crèche, accès aux cantines, droit d'ouvrir une terrasse pour son bar ou son restaurant, emplacement sur les marchés, subvention pour son association ou, attribution d'une plage horaire d'accès à la piscine municipale pour les cours de natation dont son association a été créée, etc. etc., tout ceci, qui devrait être accordé sur des critères purement objectifs, devient parfois une arme boomerang pour celle ou celui qui ose critiquer le maire ou son équipe.
A Drancy, ville où j'effectue tant bien que mal mon travail d'élu d'opposition, le maire a de réelles difficultés avec la démocratie locale et malheur à celui qui n'est pas content du travail « exemplaire » de l'équipe en place... il sera très mal vu.
Il était donc, pour moi, fervent défenseur de la démocratie et particulièrement celle qui est locale, et farouchement attaché à la liberté d'expression, de faire quelque chose pour elle dans ma ville.
J'ai quelques compétences en matière d'Internet et notamment, en matière d'ouverture et de gestion de blog, (du reste, il n'y a rien de vraiment compliqué là-dedans..) et me suis lancé dans l'aventure :
J'ai donc décidé, au début de mon mandat, d'offrir un espace d'expression libre à Drancy, sur Drancy. Un espace libre, à savoir :
Pour que cet espace de liberté de parole soit réellement libre, à savoir, qu'il ne soit pas immédiatement connoté politiquement, malgré mon engagement clair et formel de ne pas diriger les débats, j'ai souhaité l'ouvrir de façon anonyme, y-compris pour moi.
L'aventure a commencé modestement, puis, au fil du temps, ce vecteur de communication s'est élargi, a acquis une audience et le maire lui-même y a pris la parole, une fois.
Ce site, les drancéens qui lisent cet article l'auront compris, c'est mondrancy.net .
J'ai décidé de sortir de mon relatif anonymat en juin 2013, lors du dernier conseil municipal, ayant été une fois de plus attaqué par le maire sur un prétendu écrit de moi sur la toile. Il me prête en effet de nombreux écrits, qui ne sont en général pas de moi, ni même de l'un de mes supports de communication.
J'ai souhaité expliquer au conseil municipal les raisons pour lesquelles j'avais créé ce site et pourquoi la règle y était la protection de l'anonymat pour les rédacteurs. Raisons que je viens de détailler ci-dessus.
Passée la première surprise de cette déclaration, M. Lagarde m'a alors reproché d'user de méthodes pétainistes et de donner la parole aux « corbeaux », l'un des plus grand fléaux de nos démocraties, selon ses termes. Ayant pris la parole pour ne plus la laisser, comme à son habitude, je n'ai pu lui ré-expliquer que pour être un « corbeau », il ne faut être connu de personne... Les habitants de Saint Corbin en savent quelque chose, dans le film « Le corbeau » de Clouseau. Or, je connais mes rédacteurs et ils savent qu'ils peuvent d'ailleurs avoir à répondre de leurs écrits, en cas d'abus, mais, devant la justice, non point devant M. Lagarde.
Vous savez désormais qui a créé mondrancy.net , vous pouvez continuer à le lire ou même, y écrire, ce n'est pas un site socialiste, ce n'est pas un site « là la gloire » de Gilles Saulière, c'est juste un espace de liberté d'expression garanti sans édulcorants, une bouffée d'oxygène sur Drancy, si je peux dire.
Gilles Saulière
Ok. Mais qui n'espionne pas qui ? Il en va ainsi depuis la nuit des temps, non ? Pourquoi jouer les vierges effarouchées aujourd'hui alors que l'on sait que cela existe, dans quelque pays un peu organisé que ce soit. Certains sont plus forts que d'autres à ce « jeu », voire, beaucoup plus forts, voire, exagérément forts, outrepassant clairement ce que l'on pouvait imaginer jusque là, mais il en va de cela comme du reste. La puissance informatique couplée aux réseaux satellitaires, Internet, aux réseaux téléphoniques mobiles, réseaux sociaux, ont ouvert en très grand les portes et les fenêtres et autres yeux de bœuf de nos vies publiques et privée, il eût été finalement surprenant que les grandes oreilles de nos États et entre tous, les États-Unis d'Amérique, s'en privent.
Que font nos philosophes contemporains ? Pourquoi ne pas s'interroger sur les raisons profondes de ce sport international ? Un État peut-il ne pas se livrer à cette activité et se priver ainsi, peut-être des moyens de défendre son territoire et les populations qui l'habitent de toute menace qui peut surgir à n'importe quel moment ? Rome disait « Si vis pacem, para bellum ». Est-ce que le monde a changé à ce point que la paix règne désormais entre les peuples ? . . . De mon avis, ce n'est pas flagrant.
Plutôt que jouer la politique de l'autruche, qui n'est pas des plus efficaces, pourquoi ne pas travailler plutôt dans le sens de la collaboration entre états, entre régions du monde, entre cultures et civilisations, afin de comprendre un peu mieux les attentes et angoisses de ses voisins planétaires et déterminer les chemins de rencontre à construire, propres à apporter, un jour, une réponse autre que l'éternelle méfiance armée ?
Tant qu'il y aura des États, des fédérations d’États, dont la souveraineté sanctifiée sera imperméable à toute capillarisation, tout échange, tout mélange avec l'autre d'en face, il y aura méfiance, défense, observation mutuelle, espionnage.
Attention, quand je dis, « monde libre », j'évoque un idéal c'est-ce pas, pas une quelconque réalité...
Toujours est-il qu'en tous temps, il y a eu des armées, des polices, des armées et de polices de l'ombre et il a bien fallu, parfois, s'en protéger, lorsque les États devenaient liberticides, asservissaient leur peuple ou en martyrisaient une partie.
C'est pourquoi, sans remettre en question le bien fondé ou pas de l'existence et de l'action de ces services de « renseignement » en temps normal, il est du devoir citoyen de se prémunir contre une trop grande transparence de sa vie et de sa liberté d'aller et venir, de communiquer, afin, en cas de « problème », d'attaque de la démocratie et de la liberté, par exemple, de pouvoir disparaître, ou du moins, communiquer et s'organiser en toute sécurité et quiétude relative. Le droit d'insurrection existe dans la constitution de la France, le devoir de résistance à l'oppression d'un pouvoir devenu illégitime est sacré, encore faut-il pouvoir les mettre en œuvre.
(Le préambule de la constitution de 1958 renvoie à 2 textes fondamentaux, dont le remier est la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 qui énonce en son article 2 le droit de résistance à l'oppression parmi les quatre « droits naturels et imprescriptibles de l'homme ».)
Bien sûr, je ne parle pas du détournement exécrable qu'on fait récemment de ces termes les excités de droite plus ou moins extrême au moment du vote du mariage pour tous...
Nul doute que nos petits et grands génies de l'informatique, des réseaux, que sont les hackers et autres pirates, devrais-je dire, plutôt corsaires que pirates d'ailleurs, travaillent, consciemment ou inconsciemment, à cette tâche généreuse et primordiale. Certains ont du reste démontré une certaine réactivité et efficacité lors de divers « printemps arabes », lorsque les pouvoirs avaient fermé l'accès de leur peuple à internet.
Issu de cette veine, des courants, partis politiques commencent à apparaître, le Parti pirate, né en Suède en 2006, s'est créé pour se donner les moyens d'action à même de protéger les droits et libertés fondamentales, prioritairement dans le domaine numérique. L'accès aux savoirs et à la connaissance pour tous en est une composante majeure, c'est une initiative très forte de lutte contre la transparence obligatoire et le traçage de nos vies, c'est donc une démarche qui va dans le bon sens de notre défense individuelle face aux risques potentiels devenus très importants du fait de la puissance informatique, en cas de dérive oppressive.
Les diverses déclinaisons nationales du Parti pirate ne sont pas toutes conscientes des enjeux qu'elles abordent, sont parfois un peu folkloriques, mais nul doute qu'il est nécessaire et salutaire d'entretenir et favoriser ces ruisseaux de liberté, par lesquels nous pourrons nous échapper des griffes de nos big brothers en herbe, lorsqu'ils deviennent fous. En Allemagne, en Europe, les membres des partis pirates sont dans les parlements. C'est une très bonne chose. Le régime de la 5ème république française ne favorise pas l'essor des petits partis, mais nul doute que nos pirates nationaux obtiendront leurs premiers succès rapidement, pourquoi pas dès les municipales de 2014...
A côté des États, il y a, du reste, également des entreprises privées de taille comparable, dont il est ou il sera peut-être encore plus compliqué de se protéger, le cas échéant. Amis pirates, amis hackers, nous comptons sur vous.
Côté face, une jeune et jolie Marianne, au graphisme choisi via un concours national ouvert en décembre 2012 et auquel 60 artistes ont participé. 15 artistes sont pré-sélectionnés en janvier 2013. Ce sont ensuite 1000 lycéens de 30 lycées, qui ont été appelés à choisir 3 graphismes, parmi les 60 projets en février 2013. Leur « premier vote citoyen » comme l'indique le site de l'Elysée.
Le 14 juillet 2013, date symbolique de la république s'il en est dans l'année, c'est le président de la république qui dévoile le nouveau timbre (notez bien la nuance : il dévoile la Mariane, je n'ai pas dit : il choisit la Marianne), en présence des lycéens. Il est disponible dès le 16 juillet dans tous les bons bureaux de poste.
Que dire ? Juste que ce timbre est beau, il donne une impression de fraîcheur et de dynamisme à ce petit monument de la vie quotidienne de toutes les habitantes et tous les habitants de France et de leurs correspondants étrangers, mais aussi de toutes celles et ceux qui nous font le plaisir de nous visiter toute l'année. ET hop passons à autre chose, non ? ... Et bien non, ce serait trop facile, pour certains esprits enfiévrés qui ont abusé des gaz lacrymogènes ces derniers mois...
Le 14 juillet 2013, un certain nombre de râleuses et râleurs patentés, à droite (mais pas que), mauvais coucheurs de la France qui bouge et vit avec son temps, s'en prennent à ce choix, présenté comme odieux pour les valeurs de notre pays, car, selon les propos de l'artiste ayant dessiné Marianne, inspiré, entre autres, par la leader des Femen Inna Shevchenko. Christine Boutin va-t-elle nous refaire une syncope ?
Quelle horreur, cette femme montre ses seins, a choisi la provocation comme mode d'expression et d'action pour défendre la femme à travers le monde et démontre certaines opinions sur lesquelles l'on peut ne pas être d'accord, c'est clair, notamment avec sa vision un tantinet simplette de l'islam et des musulmans... Mais bon, il faut se calmer maintenant, hein, les femen ont le droit d'exister et leurs actions tapent souvent bien dans le mille !
Mais en fait ce n'est pas Hollande qui a choisi, dixit Ciappa himself, qui explique comment s'est déroulé le choix sur le Huffington post :
« Si les votes étaient trop serrés, c'était au président de la République de faire son choix parmi les trois. Mais, les lycéens ont massivement voté pour mon timbre, qui a donc été choisi sans l'aval du président. C'est drôle d'ailleurs, parce que Christine Boutin et les militants anti mariage gay font circuler une info contraire, comme si le choix du timbre avait été du fait de Hollande. C'est très humiliant pour les lycéens français qui savaient parfaitement qui avait été mon modèle et quelles étaient les valeurs que je représentais. Ils préfèrent accuser Hollande plutôt que de réaliser que tous ces jeunes partagent le même point de vue que moi...»
Mesdames et messieurs les éternels offusqués, prenez un peu de soleil et ouvrez votre esprit bien trop étroit. La situation de la France, de l'Europe et du monde nécessite que toutes nos énergies soient dirigées vers les vrais problèmes, pas sur ce type de querelle à 2 centimes d'euros qui, au final, vous rendent assez ridicules et vous décrédibilisent plus qu'autre chose.
La ville de Drancy pourrait être un laboratoire grandeur nature pour qui voudrait analyser l'usage de la mauvaise foi sous toutes ses formes dans la communication politique.
Ainsi, depuis 2008 que je participe aux séance de conseil municipal, comme élu socialiste d'opposition, j'ai pu la voir se décliner sous à peu près toutes ses formes, grâce au maître en la matière, le maire, Jean-Christophe Lagarde.
Elle se décline depuis la mauvaise foi la plus vénielle, la moins méchante, que je qualifierai de sportive (celle sur laquelle, on pourra dire : « Ok c'est de bonne guerre », à savoir, celle qui consiste à se servir des faiblesses ou pirouettes présumées de ses adversaires pour leur prêter, répéter, rabacher des opinions ou un comportement, bien évidemment négatif, qu'ils n'ont pas et sur des sujets sur lesquels tout a été expliqué et ré-expliqué, jusqu'au mensonge le plus grossier.
Pour illustrer mon propos, je citerai 3 exemples :
M. Lagarde passe son temps depuis les dernières élections municipales, c'est-à-dire, depuis 2008, à prétendre haut et fort que je retourne ma veste comme une bonne girouette politique, au sujet des cantines gratuites de Drancy, sur lesquelles, j'aurais, selon lui, été « pour » à 100%, souhaitant même leur extension, à l'occasion de la campagne des municipales de 2008, puis, j'aurais brusquement renié cette position, en m'affirmant « contre » la gratuité des cantines, depuis.
Décryptage en 3 actes :
M. Lagarde le sait, il n'ignore pas les règles en matière d'alliance, notamment en période électorale, il sait pertinemment que je suis et que j'ai toujours été personnellement contre la gratuité des cantines. Pourtant, il s'ingénie à « oublier » mes propos de 2007, à me ressortir que je dis une chose et son contraire toutes les 3 minutes . . . ce qui lui permet à chaque fois que j'aborde le sujet en conseil municipal, de ne pas répondre à mon argumentation, (peut-être aurait-il du mal à le faire), et de s'en tirer ainsi par une pirouette.
Il s'agit là de la construction de la mosquée de Drancy, qui a fait couler beaucoup (trop) d'encre depuis son ouverture par l'excellent Imam Chalghoumi, personnage que je respecte profondément pour son action et sa communication offensives et progressistes.
Cette mosquée a été construite par la municipalité de M. Lagarde pour être ouverte début 2008 (juste avant les municipales de l'époque). Pendant toute la durée du chantier, M. Lagarde a proclamé qu'il s'agissait de la construction d'une salle polyvalente. Puis elle est finalement devenue mosquée, une fois achevée.
Sommé de s'expliquer sur ce gros mensonge, Jean-Christophe Lagarde a déclaré alors au Parisien : « Oui, j'ai menti aux drancéens et je m'en félicite ! », voir l'article du Parisien cité par drancy2014.net en septembre 2008 où il se félicitait de son mensonge. Il le justifiait, en résumé, en expliquant que s'il avait parlé de mosquée dès le début, cela aurait créé des troubles dans la ville... Comme si les citoyens de Drancy étaient des ignares incapables de comprendre le pourquoi de la nécessité pour les musulmans pratiquants d'avoir un lieu de culte décent, adapté, à même de les accueillir dignement...
C'est le pire de la mauvaise foi assumée : je mens en toute connaissance de cause car vous n'êtes pas capable de comprendre ce que je fais...
Il y en a des tonnes, je citerai, en vrac (sur des sujets qui m'ont concerné en direct) :
J'arrête la liste, cela pourrait prendre des heures et des heures.
Un tout petit peu de mauvaise foi quand il s'agit, par exemple, de combattre ses adversaires politique, ok, pourquoi pas, même si ce n'est pas très glorieux. Mais, prendre les citoyens pour des imbéciles, leur mentir, faire des pirouettes, ne pas respecter au bout du compte, la règle démocratique, empêcher l'opposition de faire correctement son travail, c'est ne pas respecter la république et la collectivité dont on a la charge.
M. Lagarde s'offusque des mensonges de Cahuzac, traite le Président François Hollande de menteur et il se félicite des siens. Cherchez l'erreur.
Les « réactionnaires » sont aussi vieux que le monde. N'est-ce pas, Prométhée ?
Depuis qu'Adam et Ève ont été chassés de l'Eden par le plus conservateur de tous les conservateurs divins, pour avoir voulu croquer la pomme, depuis que Prométhée fut condamné au supplice éternel par un autre grand conservateur, Zeus, pour avoir dévoilé le savoir divin aux humains, de tous temps, les ouvreurs d'esprit, les éclaireurs de l'humanité, les grand progressistes, ou plus simplement, les innovateurs, les poètes, les êtres de pensée libre, les défricheurs de la pensée, les non conventionnels, les adogmatiques, furent pourchassés, enfermés, torturés, éliminés, rejetés par les sociétés et pouvoirs bien pensants, conservateurs d'un ordre temporel seul à même de les protéger contre l'avenir et les Autres, dans leur esprit étriqué par la possession matérielle et la frilosité humaine, recroquevillés sur la préservation de leurs seuls intérêts, contre tous les autres.
De tous temps, les conservateurs ont eu tort, ont eu faux, lentement mais sûrement.
Les peuples et les individus les composant, ont toujours ressenti le besoin propre à la nature même de l'humain, de s'affranchir, se libérer de toutes les oppressions dont certains de leurs semblables bien intentionnés envers eux-mêmes mais beaucoup moins envers autre, ont tenté de les soumettre.
Conquêtes, empires, guerres, saccages, massacres, viols, enlèvements, esclavage, asservissement des peuples, détournement de la crédulité des peuples maintenus dans l'ignorance par un pouvoir absolu, non discutable, venu du ciel, avec les rois, empereurs de droit divin, qui s'arrogent le droit de vie ou de mort sur chacun de leurs sujets, à leur seul bénéfice, avec les religions exotériques et leurs armées de prédicateurs, directeurs de pensée, grands prêtres qui diffusent le Dogme, une vérité absolue étouffant toute velléité de pensée libre et de progrès humain.
Mais les menaces, les dictatures, les massacres, enfermements, tortures, bûchers et autres divers supplices n'eurent jamais raison de l'étincelle de vie et de liberté, la soif inextinguible de connaissance, qui existe en chaque femme, en chaque homme.
Nous avons survécu à tous les oppresseurs, tous les conservateurs, tous les réactionnaires et quoi qu'en disent les oiseaux de vilain augure, sur le plan de l'ouverture d'esprit, d'émancipation de l'humain, notre époque vaut mieux que les précédentes. Rien qu'au cours du siècle dernier, (rappelez-vous, c'était le vingtième), et même un peu avant, fin du dix huitième, nous avons aboli l'esclavage, émancipé les travailleurs, libéré le temps libre, déclaré le droit à être soigné pour tous, émancipé la femme, nous avons confiné l'expression des dogmes au fond de la sphère privée, rendant l'espace public, laïc. nous avons proclamé une déclaration universelle des droits de l'homme, en 1948.
Que de combats, que de luttes, que de sang, mais que de progrès !
Ces dernières décennies, nous avons continué, sans relâche, à traquer les derniers vestiges de la barbarie humaine, de l'oppression des uns par les autres : ainsi, la suppression de la peine de de mort, le droit à l'avortement, le Pacs, les lois de bio-éthique, la présence d'un avocat lors de la garde à vue, sont quelques exemples de nos dernières avancées.
Le combat n'est pas fini, les réactionnaires, les vitupérantes et vitupérants professionnels horrifiés sont toujours là, fidèles au rendez-vous, quand il s'agit de s'élever, de protester, de pousser des cris d'orfraie contre ces horreurs qui vont faire disparaître la civilisation toute entière dans un océan de stupre et de déliquescence morale... Quoi ? Libérer les nègres ? Mais ce ne sont pas des humains ! Quoi faire voter les femmes ? Les faire travailler ? Quelle horreur ! Quoi, rendre la liberté à nos colonies ? Mais on leur a tout appris à ces sauvages ! Quoi, on ne pourra plus guillotiner tranquillement les coupables de n'avoir pas pu ou su s'adapter aux règles imposées de la société ? Quoi, avorter ! Mon Dieu, quelle horreur, ces pauvres fœtus porteurs de l'étincelle de dieu ! Quoi, etc. etc.
Aujourd'hui, vient le moment (merci cher pays de France, d'avoir élu un homme de gauche à la tête de l'Etat!) de passer du PACS hypocrite, dérisoire, à l'accès au mariage civil, pour deux êtres qui souhaitent associer leurs deux vies en une seule communauté de vie, sans plus aucune autre limitation que celles, relativement universelles et non remises en cause, liées à l'âge et au tabou de l'inceste.
En dehors de ces deux limites, quoi de plus beau que l'union de deux êtres qui choisissent librement de vivre ensemble et d'inscrire et pérenniser ce choix, dans un cadre légal régissant une vie à deux et la fondation d'une famille.
Les réacs aboient, la caravane progressiste passe !
Vive le mariage homo !
Aussi, nos réactionnaires une nouvelle fois offusqués et brayards, derrière leurs deux hégéries aussi absurdes que caricaturales, que sont Madame Christine Boutin et la désastreuse 'Frigide Barjot' se lèvent une fois encore pour pleurer la fin du monde occidental avec le vote à venir de la loi sur le fameux mariage pour tous , ou loi sur le mariage des personnes de même sexe.
Il défilent dimanche 13 janvier pour démontrer leur force... Ils ne démontreront que leur sempiternelle lutte rétrograde, stupide et perdue d'avance, à l'inverse de l'évolution, de la course de l'homme vers toujours plus de progrès, toujours plus de liberté, d'amour et de fraternité, depuis que le monde est monde et qu'une première étincelle de vie a jailli de l'entrechoc de la matière universelle, quel que soit ce que les uns ou les autres mettent sous ce simple fait initial.